Un article du site CGT-UNILEVER
Serions-nous condamnés à courber l’échine sous la politique antisociale appliquée dans notre pays? Sommes-nous à l’époque où seuls quelques footballeurs millionnaires seraient capables de faire grève en France?
Ce sont les patrons, bien identifiés, connus, qui décident de réorganiser nos entreprises, fermer nos sites et alourdir nos charges de travail.
C’est le gouvernement, qui fait le choix au quotidien d’accompagner cette politique patronale :
- En votant la loi de sécurisation (qui reprend l’ANI de janvier 2013),
- En allongeant la durée de cotisations pour la retraite,
- En prenant une part active et déterminante des décisions prises à Bruxelles et qui s’appliquent à toute l’Europe.
Ce sont les médias, au service d’entreprises nationales, qui nous abreuvent de «news» sans aucun intérêt ; qui veulent nous faire croire que l’austérité est la seule politique possible; qui nous cachent les mobilisations des peuples contre l’austérité, comme celles encore du 19 octobre dernier au Portugal et en Italie.
La seule alternative, présentée comme «possible» à l’alternance entre la droite décomplexée et la social-démocratie actuelle, sert de terreau à l’extrême-droite.Qui a intérêt à porter ce sentiment, cette option politique de l’extrême-droite? Qui la finance?
Réponse : d’abord les riches, le grand patronat !
L’extrême-droite affirme que le problème, c’est les immigrés. Mais jamais elle ne dit que le problème, c’est le rendement du capital imposé par les employeurs, pour gagner toujours plus de profit.
L’extrême-droite affirme que le problème, c’est le « système», désignant par-là l’alternance PS-UMP. Mais jamais elle ne dit que si beaucoup d’entre nous s’appauvrissent, sont au chômage, c’est parce qu’il faut engraisser quelques ultra-riches. Ni que ce détournement a lieu sur le lieu même de production de richesses, à savoir, dans chaque entreprise.
« C’est de l’enfer des pauvres
qu’est fait le paradis des riches »
Victor Hugo
(...) C’est en agissant eux-mêmes que les salariés verront leur situation s’améliorer, comme le montrent les nombreuses luttes gagnantes que taisent les médias, à l’image de ces salariées de Ceacom au Havre, qui ont imposé après 12 jours de grève, une augmentation de leurs salaires de 10 %.
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Samedi 7 décembre
Journée nationale de boycott
des marques Unilever
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