Dessin de Ignace pour Médias-Presse-info (site bien à droite )
Oh ! L’horreur de cette profonde nuit ! Quelle insoutenable incertitude ! Heureusement vint le matin, et avec lui la lecture du torchon (pardon, du journal) de la famille Amaury (L’Équipe). Joie, pleurs de joie ! L’Allemagne avait battu l’algérie (sans majuscule, j’y tiens). Je pus enfin m’endormir en paix. Merci, Seigneur, j’avais tant prié. Des amis, j’en ai d’un peu frustes, me dirent que l’insomnie était évitable : il suffisait de regarder le match en direct. Comment l’eussé-je pu (et toc, papa n’a pas l’exclusivité de l’imparfait du subjonctif, ni de son usage imparfait) ; comment l’eussé-je pu, alors que, m’avait-on dit, l’équipe d’algérie (voir plus haut) était essentiellement composée d’algériens (revoir plus haut) ?
Évidemment, la fragile délicatesse qui fait mon charme en eût (pas eusse, et toc !) été froissée dans la fragilité de ses pétales. La seule idée de voir courir des basanés aux cuisses presque nues, tous poils dehors qui plus est, m’inflige une nausée absolument insoutenable. Pensez, j’en arrive à imaginer l’odeur… (souvenir du président Chirac, qui ne racontait pas que des conneries).
Enfin, with God on our side (moins connoté que Gott mitt uns, je dédiabolise malgré papa), les Blancs vainquirent. J’y vis un signe du Ciel. Certes, tout n’est pas gagné : des équipes redoutables restent en lice, mais à majorité blanche, c’est déjà ça. Et puis, je le sens bien, d’affronter du Hollandais en finale.
Signé Marine Le Pen.
Pour CCD (copie complètement délirante) :
Serge Guérin
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