« Così non va ! » (« Ça ne va pas ! »), tel est le mot d’ordre de la grève générale de ce vendredi 12 décembre 2014. Après une longue période de rupture, la Confédération générale italienne du travail (CGIL) et l’Union italienne du travail (UIL), les deux grandes confédérations syndicales italiennes, appelaient ensemble à la première grève générale contre la réforme du marché du travail (le « Jobs Act ») et l’ensemble de la politique du gouvernement Renzi qui affaiblit les droits et les conditions de travail des travailleurs en Italie.
Ce mouvement recueillerait l’adhésion de 70% de la population et a donné lieu à des manifestations dans plus de 50 villes. La CGIL et l’UIL déclarent qu’il faut améliorer la réforme de l’emploi et la loi de stabilité en « remettant au centre le travail, les politiques industrielles et les secteurs productifs en crise, la défense et la relance des secteurs publics et la création de nouveaux et bons emplois ».
Les deux centrales syndicales partagent de nombreuses revendications, allant de l’abolition de la dernière réforme de la retraite à une « vraie opposition au travail faible et précaire », en passant par la protection des travailleurs licenciés sans motif, la réduction des impôts pour les travailleurs et les retraités, la réouverture de la négociation pour le renouvellement de la Convention collective nationale des fonctionnaires, et la défense de la négociation collective nationale comme outil essentiel pour la protection des conditions des travailleurs. Dans toutes les régions, aux revendications nationales s’ajoutent les thèmes et urgences locales.
Site de la CGT UNILEVER
Une grève générale massive en Italie
Photo RFI
Des centaines de milliers d’Italiens ont défilé vendredi dans les rues des villes italiennes à l’occasion d’une grève générale. La Confédération générale italienne du travail (CGIL) et l’Union italienne du travail (UIL) protestent contre le projet de budget 2015 et la réforme du marché du travail. Selon les syndicats, 70% des salariés ont cessé le travail.
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MESSAGE D'ESPOIR
De Maurice Kriegel-Valrimont:
« Regardez en 34, les fascistes sont sur le point de prendre le pouvoir, manifestent, vont prendre l’assemblée. Si j’avais dit aux copains dans les manifs : dans deux ans, y aura le front populaire, on aura les congés payés et les 40h, ils auraient rigolé !
Mais ça c’est rien ! Si en 1943, au moment où je me trouve dans une cellule aux cotés de mes amis résistants, si je leur avais dit : dans deux ans la France sera libérée, on instaurera les retraites et la sécurité sociale, ils m’auraient pris pour un fou !
Ce qui veut dire qu’en deux ans, beaucoup de choses peuvent se passer, simplement, il a fallu des humains pour le vouloir, il a fallu des humains pour s’organiser, pour que leurs volontés deviennent réalité. »
Retrouvez l'espoir, agissez, prenez contact avec la section Oswald Calvetti du PCF:
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