Echos de campagne par Roger Martin !

La campagne se poursuit.

Je ne remercierai jamais assez les amis et camarades qui préparent, organisent, collent, distribuent, me permettant de rencontrer beaucoup de gens dans des réunions et sur la marchés.

Chaque jour apporte son lot de satisfactions, de découvertes, de contrariétés. Chaque jour confirme que nous sommes les seuls à parler politique, à aborder les questions de fond.

C’est souvent difficile : par exemple quand, comme à Pernes samedi matin, une dizaine de journalistes (presse, radio, télé) attendent fébrilement l’arrivée de Marion Maréchal Le Pen en nous ignorant, ou lorsque BFM-Télé, Antenne 2, TF1 ou Marianne ne connaissent que le trio Le Pen/Ferrand/Arkilovitch…

Pourtant, nous recevons aussi des encouragements, des militants ou sympathisants du PS nous font part de leur indignation, sur les marchés de Pernes, Vedène, Sorgues ou Entraigues encore ce matin, contre le maintien d’une candidate, qui, malgré ses affirmations, a fait du Front de Gauche et de Roger Martin, ses principaux adversaires.

Des confidences surprenantes aussi : ainsi lors de la soirée Main brune sur la ville, un colosse  très affable qui m’explique qu’il vient passer une semaine dans la 3^ème circonscription pour coller pour « Catherine » (Arkilovitch) parce qu’ « il y a des problèmes ».

On le croit volontiers sur parole puisque les affiches collées à Pernes par nos camarades samedi ont été intégralement recouvertes quelques heures plus tard.

Par l’UMP, le FN, le Centre ? Eh bien, non !

L’essentiel est ailleurs. Il se résume en deux constatations : comme je l’ai écrit plus haut, nous sommes les seuls à évoquer les problèmes de l’emploi, de l’agriculture, des services publics. Nous vivons une étape de la vie du Front de Gauche. Les élections ne sont pas le but ultime. Nous semons des graines qui lèveront. Nous nous renforçons chaque jour parceque, oui, vraiment, nous avons fait le bon choix, celui del’Humain d’abord !

Roger Martin