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Dessin: Deloire
Cher Jean-François Copé,
Je tiens à te faire connaître l’étendue de la consternation et de la compassion qui m’ont saisi lorsque j’ai appris les infâmes accusations dont tu es l’objet dans une presse infecte, évidemment à la solde du lobby bolchevique (Le Point, bien sûr).
Par ailleurs, on me dit qu’un député de notre glorieux parti, le dénommé Lionel Tardy, a surenchéri par tweet (quelle horreur), en prétendant que « tout le monde était au courant ». Il a même usé de ce prétexte pour ne pas donner lors de la quête organisée pour Nicolas. Et la même presse, putride et stercoraire (pour t’éviter de chercher dans le dico, ça veut dire mange-merde) , le présente comme « filloniste ! ».
L’estime que nous nous portons mutuellement et symétriquement t’a évidemment conduit à repousser d’un orteil méprisant les allégations de ce petit Haut-Savoyard, vipère lubrique que nous eûmes la faiblesse de réchauffer en notre sein. A la première occasion, bien sûr, je le renvoie à ses marmottes.
Reçois ici, Jean-François, l’expression de toute ma confiance en toi. Et ce n’est pas là une formule convenue : cette confiance est fondée sur le lumineux souvenir de la cordiale primaire qui nous opposa, pardon, qui nous réunit. J’eus alors l’occasion de souligner ton honnêteté scrupuleuse, ta pointilleuse probité. Tu fis d’ailleurs de même à mon égard.
Combien tu as raison de traiter tes (pardon, nos) ennemis de tartuffes !
A toi, bien sincèrement,
«Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère!», ta vaste culture t’aura fait reconnaître ici du Baudelaire, mais on ne sait jamais, alors je précise:
Signé: François Fillon.
Pour copie, pas conforme du tout :
Serge Guérin.
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Ne donnons pas 35 milliards au MEDEF!
Le 18 mars gréve et manifestation
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