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La Marseillaise mercredi 25 novembre 2015

Le comité de soutien à la liste EELV-Front de gauche pour les élections régionales en Paca a été présenté à Marseille. Les signataires veulent remobiliser la gauche.

Aux premiers 500 noms du comité de soutien de la liste coopérative conduite par le binôme Sophie Camard (EELV) et Jean-Marc Coppola (Front de gauche), s’en ajouteront d’autres, d’ici au 6 décembre, premier tour des élections régionales.

Des artistes, comme Imhotep, membre du groupe IAM, le psychanalyste Roland Gori, des enseignants, des médecins, cheminots, ouvriers, syndicalistes.... « Des personnalités, qui dans le moment présent ont le courage d’afficher leurs opinions », précise Jean-Marc Coppola. « Dans une période qui incite à faire le dos rond, la Région coopérative veut déverrouiller la société ».

Prochain point d’étape, le 1er décembre au Dock des Suds, pour un meeting régional. « Ce comité de soutien tombe à pic pour appeler à une grande mobilisation », insiste Sophie Camard, encore sonnée par les événements du 13 novembre et un FN que l’on donne à 40%.
« On ne peut pas rester silencieux »

Mardi matin au club de la presse à Marseille, des premiers signataires présents expliquent le sens de leur démarche.

Christian Poitevin, poète, ancien adjoint à la culture de Vigouroux : « J’ai 73 ans et c’est la première fois que l’on a un gouvernement aussi marqué à droite. Quand j’ai vu cette liste. Je me suis dit qu’ils pouvaient compter sur moi. »

Michèle Poncet-Ramade, praticien hospitalier : « Le risque FN on l’a déjà vu. Nous avons vécu dans une Région, où Jean-Claude Gaudin gérait avec le FN (1986). Cette liste est coopérative et cela me parait important. »

Alain Fourest, militant associatif : « Mes amis ont fait un miracle, malgré leurs divergences, ils ont réussi un projet pour la région. On est là parce qu’on a envie que les choses changent. »

Antony Goncalves, cancérologue : « Je n’ai jamais pris de position publique, même si j’ai des convictions à gauche, je suis resté à l’écart. Mais dans cette situation, on ne peut pas rester silencieux. Il ne peut pas y avoir que des réponses sécuritaires. Il faut recréer de l’espoir si on veut sortir par le haut. J’ai une certaine habitude des situations complexes par mon métier. Il s’agit de proposer une perspective sur le long terme. »

Philippe Foulquier, ancien directeur de la Friche Belle de Mai : « Une question de fidélité à mes principes. Quand j’ai répondu, j’ai dit enfin. Cette alliance c’est ce pari sur l’avenir. »

Philippe San Marco, ancien élu PS : « On ne soutient pas n’importe qui. La situation locale et nationale est celle d’un effondrement de la gauche traditionnelle. Il faut reconstruire. Montrer que le combat continue. »

Florian Salazar-Martin, président de la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC). « A l’état d’urgence sécuritaire, nous substituons l’état d’urgence culturelle. La situation est grave, mais nous essayons d’avoir confiance en l’avenir. Il peut y avoir une volonté de changer de paradigme. »

Agnès Freschel, journaliste : « Cela fait des années que l’on attend d’y voir plus clair. Enfin une vraie liste à gauche. C’est une liste de circonstance pour remobiliser le peuple de gauche. Une vraie liste d’accord avec laquelle on peut construire quelque chose après les élections. »

Absent hier pour raison professionnelle, Alain Hayot a lu le message de Roland Gori : « Soutien total à cette liste pour les régionales et pour demain. »

Catherine Walgenwitz

Tag(s) : #REGIONALES
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