Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain instaure officiellement par la loi Belin le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale », appliquant ainsi la devise Travail, Famille, Patrie. Par son refus à la fois du capitalisme et du socialisme, le régime pétainiste recherche une troisième voie fondée sur le corporatisme, débaptisant « la fête des travailleurs » qui faisait trop référence à la lutte des classes.
Premier mai "Fête du travail" ou "Fête des travailleurs", un vrai enjeu se cache derrière cette alternative .
Pour les travailleurs du monde entier, le premier mai est le jour où ils se rappellent que, de Chicago à Fourmies, aucun progrès social n'a été et ne sera obtenu sans lutte. Le premier mai est la fête des travailleuses et des travailleurs qui ont mené, mènent et mèneront jusqu'à la victoire l'impitoyable lutte de classe que leur impose le capital. Rouge Cerise a raconté cette histoire-là dans un article intitulé "1er fête des travailleurs pas du travail"
Pour le patronat, ce rappel des luttes passées et des combats actuels est insupportable. La "Fête du travail et de la concorde sociale", instituée par Pétain en 1941, lui va beaucoup mieux. Avec elle on cache les affrontements de classe pour faire place à la concorde des "partenaires sociaux" et.. aux reculs sociaux qui vont avec.
Nos adversaires, c'est bien normal, tentent de nous imposer leurs mots et parfois des camarades se laissent abuser. Ce n'est pas le cas de Philippe Martinez .....
RC
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POUR SOURIRE
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