Goult: hommage à René Richard, ancien maire et conseiller général PCF

RENÉ RICHARD,  qui fut de 1971 à 1995 maire PCF de Goult et , de 1971 à 1994, conseiller général PCF du canton de Gordes, s’est éteint dans sa 96^ème année.

Son enterrement a eu lieu hier au cimetière de Goult, la population était venue nombreuse, rendre un dernier hommage, dans le respect du protocole sanitaire, à celui  qui a  tant œuvré pour  servir ses concitoyens.

Notre Parti était représenté par Jean-Pierre Peyron, ancien maire de Viens et André Castelli, conseiller départemental. Après une émouvante évocation de l’action multiforme de René Richard par Gilbert Allemand  son ancien secrétaire de Mairie, notre  camarade Jonathan a témoigné de la tristesse et de la reconnaissance des communistes dans une brève prise de parole que nous reproduisons ci-dessous.

À sa famille à ses proches les communistes vauclusiens adressent leurs condoléances attristées

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Hommage du PCF par notre camarade Jonathan

Mesdames et messieurs,
 

C’est avec émotion que je prends la parole au nom du Parti Communiste Français pour rendre un dernier Hommage à notre Camarade.
Et c’est avec d’autant plus d’émotion, que je m’adresse à vous en pensant aux liens amicaux et fraternels qui le liaient à mon défunt grand-père, lui aussi paysan, lui aussi communiste.

A l’annonce de sa disparition, il nous est apparu comme impensable de ne pas venir saluer un camarade qui pendant près de vint-cinq ans a porté nos couleurs au Conseil Général et maire de Goult.

La commune, cette maille centrale, particularité de la république française, acquise par nos aînés en 1789, chèrement défendue il y a 150 ans par les communards et à laquelle nous sommes si fidèlement attachés,  a fondé un monde nouveau
Cet attachement, ce lien, ce sont des élus tels que René qui les ont toujours entretenus et  qui aujourd’hui encore sont le ciment qui lie notre Parti aux territoires et à ses citoyens.

Alors, certes, René à sa retraite a pris quelques distances avec le Parti… mais cette distance ne saurait remettre en cause les idées et  les engagements qui l’ont animé dans son parcours ni la reconnaissance que nous lui portons :
Vingt-cinq années ne s’effacent pas comme un rien et si aujourd’hui sa perte nous est douloureuse, nous honorons sa mémoire, comme celle de tous ceux qui,  comme René, portèrent haut nos couleurs.

Pour ces raisons et par ma voix en ce jour, le Parti Communiste Français salue et remercie une dernière fois l’élu, l’ami, le camarade…

Que sa famille soit assurée de notre fraternel soutien dans cette épreuve
 

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