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1) Inspection du travail: champagne!

Les lecteurs de Rouge Cerise se rappellent la volonté du gouvernement de démembrer l'inspection du travail (c'est ici). Pour une fois, une bonne nouvelle: ce projet a été mis en échec comme le raconte cet extrait du blog de Gérard Filoche.

 

Capture d’écran 2013-11-28 à 04.30.08"Elle n’est que repoussée sine die. Mais c’est une première victoire. Champagne! La commission mixte paritaire AN-Sénat vient d’en décider ainsi. L’article 20 de l’ordonnance sur la formation professionnelle est écarté. 

(..) 90 % du corps de l’inspection y et farouchement hostile et les 10 % restant s’abstiennent (Aucun syndicat ne l'a votée en commission paritaire). Cela fait 18 mois qu’on se bat contre, de manifestations et gréves et en meetings sur tout le territoire et en occupations.

(…) Pourquoi l’article 20 a-t-il été repoussé? parce que sinon c’était toute l’ordonnance qui ne passait pas. Donc pour avoir une majorité à gauche, il a fallu satisfaire l’opposition des sénateurs Verts, et FdG, et le gouvernement a du s’engager a ne pas représenter l’article repoussé en Commission mixte paritaire, et à ne pas le ré introduire en Assemblée nationale. Il est reporté sine dié."


 

2) Assurance chômage: provocation du MEDEF

Les négociation entre patronat et syndicats reprennent aujourd'hui. Alors que le déficit de l'assurance chômage atteidra 4 millards à la fin de l'année le MEDEF comme toujours veut faire payer les plus exploités. Poutant des alternatives existent "Les entreprises doivent payer le coût de la casse sociale" comme l'explique Eric Aubin dans l'Humanité.


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Occupation du siège du MEDEF le 21 février

 


Éric Aubin, chef de file des négociateurs CGT, prône une meilleure indemnisation des demandeurs d’emploi et les moyens de la financer.


Dans quel contexte vont se dérouler ces négociations sur l’assurance chômage ?

Éric Aubin. Contrairement à ce que dit François Hollande, le nombre de demandeurs d’emploi continue d’augmenter. En l’espace de trois ans, les chômeurs de longue durée sont passés de 900 000 à plus de 2 millions. Sans compter qu’un demandeur d’emploi sur deux n’est pas indemnisé. Nous partons du constat que lors de sa création, en 1958, l’Unedic était censée donner un revenu de remplacement à tous les privés d’emploi, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Justement, que proposez-vous pour améliorer l’indemnisation des chômeurs ?

Éric Aubin. Nous demandons que la durée soit allongée, passant de 24 mois à 30 mois, et de 36 à 60 mois pour les plus de 50 ans, qui représentent une majorité des chômeurs de longue durée. Pour les primo-demandeurs d’emploi, l’ouverture des droits pourrait se faire au bout de deux mois travaillés au lieu de quatre, on souhaiterait faire entrer plus de jeunes précaires dans le dispositif. La question des droits rechargeables va être mise sur la table dans cette négociation. Pour nous, si le chômeur trouve un travail durant sa période d’indemnisation, par exemple, d’une durée de 60 jours, il doit pouvoir bénéficier de 60 jours d’indemnisation supplémentaire après sa période de 24 mois. Le droit à la formation doit être renforcé, notamment la portabilité du compte individuel de formation (CIF) qui doit rester valable en cas de licenciement. De même, un chômeur qui a travaillé 24 mois dans les cinq dernières années doit pouvoir prétendre à une formation qualifiante, financée à 50 % par les organismes paritaires collecteurs agréés de branche mais aussi par les entreprises et les régions. Beaucoup de demandeurs d’emploi ne reçoivent aucune formation dans leur carrière, à l’instar des ex-salariés de Doux et de Gad.

Avec un déficit de l’Unedic qui s’élève à 4 milliards en 2013, comment financer ces mesures ambitieuses ?

Éric Aubin. Dans cette négociation, nous ne partons pas avec l’objectif d’assainir les comptes, mais bien d’augmenter l’indemnisation des chômeurs. Nous n’avons pas encore le résultat du chiffrage de nos propositions par l’Unedic, mais il faut taxer la précarité pour dissuader les entreprises d’y avoir recours et faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’assurance chômage. Cette taxation reste très faible dans l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi, elle doit être accentuée. Par exemple, sur les contrats d’une durée de moins d’un mois, les cotisations patronales pourraient être renchéries de 12 %. Sur les contrats à temps partiel, les employeurs pourraient cotiser comme pour un temps plein. Et dans le cas des ruptures conventionnelles, qui ont largement dépassé le million, une somme représentant 10 % de l’indemnité de départ pourrait être reversée à l’Unedic. Car cette cassure du contrat de travail coûte cher à l’assurance chômage. Les entreprises doivent assumer le coût de la casse sociale. C’est trop facile, notamment après une rupture conventionnelle, de donner un chèque et de se débarrasser du salarié.


 

3)  Mobilisation syndicale le 18 mars

Capture d’écran 2014-02-27 à 05.30.03 Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser et à participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grèves du 18 mars 2014. Elles invitent à rechercher l’unité d’action la plus large pour exiger des mesures urgentes en faveur des salaires, de l’emploi, de la protection sociale et du service public.

Tag(s) : #JE LUTTE DES CLASSES
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