Cet homme qui se présente comme le grand défenseur de l’école publique n’est pas celui que l’on croit. Ce n’est pas une génération spontanée de la Macronie issu de nulle part. Il a eu une vie avant d’être Ministre de l’Education Nationale.
Avant ce poste rue de Grenelle, il a été inspecteur d’académie, recteur et surtout DEGESCO.
Ce poste de Directeur général de l’enseignement scolaire il l’a obtenu sous la présidence de Nicolas Sarkozy où sans état d’âme il a supprimé 80 000 postes dans l’Education Nationale dont le Rased.
Le Rased c’était le réseau d’aide aux enfants en difficulté ; cette structure était formée d’enseignants spécialistes spécifiquement formés aux différentes déficiences des élèves.
Ces enfants scolarisés étaient pris en charge afin de les faire progresser et de les intégrer de la meilleure façon dans les classes de leur tranche d’âge. Aujourd’hui ils sont intégrés en classe grâce à un tour de passe-passe conceptuel : la différenciation pédagogique.
De plus, dans un de ses livres il préconisait que 25% des élèves devaient être scolarisés dans le privé pour que le système fonctionne bien.
Il est dans la lignée de son prédécesseur Jules Ferry, qui envoyait les enfants du peuple dans les écoles communales apprendre à lire, écrire et compter alors que les enfants de la bourgeoisie étaient scolarisés dès leurs 5 ans dans les petites classes des lycées, avec des maitres de lycée, et en contact très tôt avec les textes des grands auteurs.
Une Instruction de classes, alors peut-on dire que Jean Michel Blanquer a réalisé le rêve de Jules Ferry ?
Roland Zanganelli
PCF Section d'Apt