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Dans son rapport intitulé « Nos initiatives sur l'emploi », Evelyne Ternant a montré comment les communistes entendaient mettre la question de l’emploi au centre de leur bataille. Extraits.

Un temps fort de notre campagne présidentielle est dédié en cette rentrée à la question de l’emploi. Il se passera en 2 temps:

 

D’abord le lancement d’actions locales publiques par les sections et les fédérations pendant la semaine du 9 au 17 octobre, pour faire s’exprimer l’urgence de répondre aux énormes besoins d’emplois et de formation dans les territoires, avec la perspective d’aboutir à un rassemblement  à Paris le dimanche 21 novembre.

Un rassemblement significatif par la participation, par la variété des secteurs d’activités représentés, et surtout par la réponse politique qui sera apportée par notre candidat, avec des propositions qui ont vocation ensuite à être popularisées, discutées, mises en débat, complétées, car cette date de novembre n’est évidemment pas une fin mais une étape dans notre objectif d’installer la question de l’emploi et des salaires comme une des questions incontournables et structurantes du débat public des prochaines échéances électorales.

Avant d’en venir au développement concernant les modalités concrètes du déploiement de cette campagne pour l’emploi, il m’a paru utile de revenir, d’une part, sur pourquoi faire de l’emploi une question politique centrale, d’autre part sur comment en faire une approche qui ne soit pas simple résistance sur la défense de l’existant, mais une approche qui s’inscrive dans l’ambition transformatrice d’un projet de société émancipateur. (…)

 

Notre campagne Emploi

La semaine d’actions du 9 au 16 octobre dans les fédérations

Elle entend partir « du terrain », avec les initiatives décentralisées des sections et fédérations dans la semaine du 9 au 16 octobre, en mettant l’accent sur les actions de proximité des sections. L’objectif est de montrer, par des actions publiques emblématiques, des besoins d’emplois qui existent concrètement dans chaque département en quantité et en qualité, en posant en même temps les exigences de sortie de la précarité, de revalorisation des salaires et de formation.
 

Cette semaine d’initiatives locales est utile pour au moins quatre bonnes raisons :

  1. Elle est une première mise en mouvement des communistes pour un retour devant les entreprises et les milieux de travail, pour renforcer nos liens avec les syndicalistes et avancer vers notre objectif à plus long terme de structuration du Parti dans les entreprises. Ces rencontres peuvent être l’occasion de créer les comités des jours heureux, dont la vocation est d’être à la fois des comités de soutien et des comités d’initiatives pour la campagne de Fabien Roussel.
  2. Elle est une étape nécessaire pour réussir le rassemblement de novembre. Avec l’expression de quelques cas emblématiques et les propositions portées par Fabien, il doit marquer le débat public présidentiel, l’amener sur ce terrain que beaucoup de concurrents évitent, y compris à gauche, et nous identifier sur quelques propositions phare.
  3. Savoir que dans toute la France, les organisations du Parti mènent simultanément de façon visible des dizaines d’actions sur le même sujet politique ne peut que donner confiance dans notre capacité d’action collective nationale. C’est important quand on renoue avec une campagne présidentielle.
  4.  Enfin, il y aura un après novembre. D’abord, dans la durée, la poursuite des rencontres de terrain et l’élargissement du soutien à notre candidat. Ensuite, selon la remontée des actions qui auront été réalisées, on peut imaginer des actions coordonnées au niveau national sur de grands services publics (santé, transports, éducation, etc.), sur des filières (automobile, aéronautique, énergie, etc.) ponctuées par des adresses de Fabien spécifiques à ces secteurs.

Quelques exemples concrets sur la semaine d’actions décentralisées.

Les choix locaux dépendent des luttes, de l’implantation des forces du Parti, des contacts existants avec le mouvement social, et de bien d’autres considérations locales.

Idéalement, le déroulement des actions sur une semaine peut permettre plusieurs actions (au moins une par section) montrant la variété des besoins en emplois : publics/privés, services divers, filières de production.
Il peut y avoir dans les zones rurales ou les quartiers populaires devenus des déserts en services publics des actions du type « Reconquête de services publics sur notre territoire ».
Dans les terres d’industrie victimes des restructurations en cours, ce sera plutôt des actions en direction des entreprises, en mettant l’accent sur les compétences, les capacités de production, la réponse aux défis sociaux et écologiques.

 

Les actions peuvent cibler les grands services publics : par exemple le secteur santé/aide à la personne (hôpital, médecine de ville, Ehpad, assistance à domicile, instituts de formation aux métiers de la santé) ; ou l’éducation (de la maternelle à l’université en passant par le collège, le lycée), ou encore les secteurs de l’énergie, des transports, etc.
 

Des fédérations s’orientent sur des actions symboliques et médiatiques devant les lieux censés réguler le marché du travail :
Pôle emploi, de plus en plus marginalisé par des services concurrents (par exemple celui mis en place par Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France) ou des plateformes (le Bon Coin et autres). Pôle emploi est en difficulté pour assurer correctement ses missions, tant sur l’offre d’emplois que sur l’articulation avec la formation.

 

Nous pouvons aussi nous adresser prioritairement à la jeunesse en difficulté d’insertion, avec des actions devant les missions locales pour l’emploi ou encore aux femmes sur la question de l’égalité professionnelle, qui a reculé pendant la pandémie, de la précarité aggravée qui les frappe, en ciblant les lieux du travail féminisé et précarisé (centres commerciaux, etc.)
 

On peut aussi cibler les banques : par exemple localement des cas de PME victimes du rationnement de crédit, une occasion pour rappeler notre proposition d’une nouvelle orientation des crédits bancaires avec des nationalisations et des institutions démocratiques nouvelles.
(…)

 

Rassemblement national des salariés

Dimanche 21 novembre

10H-16H

Place de la République à Paris

 

Tag(s) : #AGIR AVEC LE PCF, #PRESIDENTIELLE2022, #JE LUTTE DES CLASSES
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