Journal du syndicat CGT des retraités de Chaumont n°334
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“Si vous escomptez avoir du succès dans le monde, promettez tout, ne donnez rien, le meilleur moyen de tenir sa parole est de ne jamais la donner.” (Napoléon Bonaparte)
Vains dieux, le cabot est devenu fou ! Déjà qu'à faire le paon parmi les nabots dans le jardin de ses maîtres de la Haute finance, le gigolo n'était pas des plus rigolos, le voilà maintenant avec la tuméfaction des apprentis dictateurs rampant dans son ciboulot.
Tu sais toi, Camarade, qu'une dictature est le régime politique despotique dans lequel une personne exerce tous les pouvoirs de façon absolue sans aucun contre-pouvoir, où les institutions sont factices et les lois qu'elle promulgue sont éthiquement illégitimes, orphelines de la démocratie. Et tu vois bien que le cowboy au 49.3 est atteint du syndrome de la napoléonite !
À l'instar du petit capo d'Ajaccio de sinistre mémoire, le voici parti en guerre la fleur au fusil. En guerre contre son propre pays, à peine soutenu par un quarteron de maréchaux d'en pire agriffés à leurs privilèges, usant par intermittence leur cul sur la moleskine d'une Assemblée violentée par des articles sans nom.
Avec son foutu projet de réforme, sa pseudo retraite sera la bérézina pour un peuple déjà matraqué par une inflation sans borne. S'entêter à mettre le feu et répandre le sang dans des sillons bien pourvus d'angoissants questionnements ne relève pas simplement d'un narcissisme forcené mais d'une hasardeuse paranoïa ; ce n'est pas à Sainte- Hélène qu'il faut le déporter, mais l'isoler à Sainte-Anne et lui passer la camisole des irresponsables ! Voire à Sainte-Soline quand Darmanin se lave les mains sans retenue dans des "mégabassines" où sombre la contestation citoyenne sous les coups des grenadiers de la République voltigeant en quads blindés pour faire mal ou pire.
Je n'ai que mépris pour le satrape d'empire encensé par les livres d'une histoire frelatée mais je te donne une citation à lui attribuée : “Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. ”
Eh oui, c'est le fric des uns pour le seul profit de quelques autres qui mène le monde et conduit les fifrelins à nous spolier de droits chèrement payés. Alors demain et après demain, on ne lâche rien, mon ami !
BERNARD BLUM
29 mars 2023