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La majorité des élèves retrouvent aujourd'hui les bancs de l'école. Une rentrée particulière, marquée par la mise en œuvre de nombreuses réformes imposées par Jean-Michel Blanquer, face auxquelles les enseignant-e-s s'étaient massivement mobilisés au printemps dernier.
 
Une fois de plus, c'est d'abord la diminution des moyens qui est manifeste en cette rentrée. Malgré la promesse du Président de la République, ce sont près de 400 écoles, notamment dans des zones rurales, qui ont été fermées durant les vacances. On compte en outre des dizaines de classes supprimées dans tous les départements. Une réalité qui pèse de plus en plus sur les effectifs en classe, ce d'autant plus que le nombre d'élèves continue d'augmenter.
 
Cette nouvelle année scolaire constitue par ailleurs un test déjà raté pour la réforme du lycée, qui s'applique d'emblée aux classes de seconde et de première. Un changement qui se traduit par un certain nombre d'aberration dans les établissements : des équipes de plusieurs dizaines d'enseignant-e-s pour une seule classe en première ou encore des groupes de spécialité réunissant près de cinquante élèves... Tant pis pour le suivi des élèves. Les dysfonctionnements sont parfois plus graves avec, à titre d'exemple, des emplois du temps qui se chevauchent. De même, de nombreux manuels n'ont toujours pas été livrés aux élèves, illustrant ainsi la précipitation avec laquelle le ministre a voulu mettre en œuvre sa réforme.
 
Pendant ce temps, Jean-Michel Blanquer tente de faire diversion. Après avoir annoncé en grande pompe une petite augmentation de pas grand chose pour les enseignant-e-s - qui avait été décidée durant le quinquennat précédent, le voilà pris en flagrant délit de bobard alors qu'il espérait surfer sur l'islamophobie pour reconquérir l'électorat de droite extrême.
 

Face à la politique de ce gouvernement, les communistes continueront de se battre au côté des enseignant-e-s, des personnels, des parents et des élèves, dont certains ont décidé de se mobiliser dès aujourd'hui. Nous refusons l’école du tri social, parce que nous ne voulons pas d’une société qui exclut. Nous voulons une école commune, une école de l’égalité, qui donne à tous les jeunes les moyens de maîtriser leur avenir et celui de la planète.

Nous proposons dès maintenant :

  • l'abrogation de Parcoursup et de la réforme du lycée pour que le bac redevienne un diplôme national garantissant l’accès à l’enseignement supérieur ;
  • de donner temps pour apprendre : droit à la scolarité dès 2 ans ; rétablissement de la demi-journée d’école supprimée en primaire et scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans.
  • de donner des moyens pour faire réussir tous les élèves : plan de recrutement ; gratuité de tout ce qui est nécessaire à l’éducation.

Le Réseau école du PCF

Tag(s) : #AGIR AVEC LE PCF, #ÉDUCATION - ENSEIGNEMENT
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