"Si ce n'est pas le peuple, il est où?"
(slogan des manifestants)
Le 6 octobre le gouvernement du milliardaire Piñera décide d’augmenter le prix du métro à Santiago. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Vase rempli par 40 ans de mesures néo-libérales et du cortège de précarité et de misère qui l’accompagne.
Les lycéens protestent on leur envoie la gendarmerie puis l’armée, jamais vraiment épurées depuis la dictature de Pinochet. La contestation s’étant au monde du travail .
La répression se déchaine.
Aujourd’hui, malgré l’état de siège, le couvre-feu, les arrestations, les morts et la torture, les chiliens, en grève générale illimitée, continuent à tenir la rue.
Un million de manifestants a défilé hier à Santiago pour réclamer le retrait des mesures d’austérité, le départ de Piñera (un autre président des riches) et un Assemblée Constituante. Parmi les slogans: « Il va tomber, il va tomber le successeur de Pinochet » « Le peuple uni, ne sera jamais vaincu »
De tout cela
la "communauté internationale", dont parle José Fort dans sa tribune sur la Bolivie n’a rien à dire. Les médias font silence. Les chiens de garde veillent aux intérêts de leur maître: le capital.
Les communistes sont et seront par tous les moyens à leur disposition aux côté sdes peuples en lutte contre le néo-libéralisme et pour leur émancipation , fidèles en cela au vieil appel de Marx : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !»
R.C.
RC remercie Françoise et Gérard pour la transmission des photos de la répression