Lutte pour les droits des femmes: un exemple indien

6 Mars 2021

Des femmes indiennes devant le siège de la police..

Dans le cadre du 8 mars, voici une des activités du comité d’État de l’AIDWA, c’est-à-dire l’Association démocratique des femmes de l’Inde, aile féminine du Parti communiste de l’Inde (marxiste). Cette organisation très dynamique a joué un grand rôle dans la marche des agriculteurs en mobilisant les agricultrices avec leurs revendications communes et spécifiques.

J’ai déjà dit à quel point le combat des femmes indiennes communistes était ce qui m’avait le plus frappé, la manière dont elles arrivent à la fois à traduire les revendications des femmes, la lutte contre les mentalités parmi les plus réactionnaires qui se puisse imaginer et dans le même temps ne jamais détacher ces luttes de l’amélioration concrète de la vie de ces femmes, les services publics de santé, d’éducation et leur indépendance économique ce qui se traduit alors par le rassemblement avec les luttes des autres travailleurs et mêmes intellectuels.

l’AIDWA a organisé une marche de protestation au siège de la police de Coimbatore pour réclamer l’arrestation du Directeur Général de la Police Spéciale, Rajesh Das, à propos d’une affaire d’une femme officier de police ayant porté plainte contre lui pour agression sexuelle. L’affaire est en attente d’être jugée.

L’ AIDWA a demandé l’arrestation immédiate du Direur Général de la Police et du Superintendant de Chengalpattu qui avait tenté de l’empêcher de porter plainte.(…)

Cette manifestation a lieu dans une zone qui se situe entre le Bengale et le Kerala, avec une importante population tamoul proche de celle du Sri Lanka (ancienne Ceylan).(..)

Tous les jours, nous recevons des récits sur les activités du parti communiste de l’Inde (marxiste) dans les États qui connaissant la plus forte mobilisation agricole, comme le Penjab et ceux proches de Delhi, mais également dans ceux qui vivent des soulèvements étudiants et des luttes contre les privatisations. Quelles que soient les rassemblements il y a toujours une mobilisation féministe qui concerne souvent la volonté de faire changer les mentalités et faire reconnaitre que la honte n’est pas pour les victimes mais pour les agresseurs. Ce qui est un bouleversement des mentalités aussi considérable que le dépassement des castes ou des antagonismes religieux.

Danielle Bleitrach

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Pour les communistes: