Le blocus contre Cuba renforcé par Trump et maintenu par le « démocrate » Biden a des effets dévastateurs sur la population qui doit encore et encore subir des privations.
Les gouvernants nord-américains et leurs officines misent sur le désespoir pour tenter de déstabiliser la révolution cubaine. Ils viennent de franchir une nouvelle étape en activant leurs relais locaux et l’organisation de rassemblements d’opposants – limités en ampleur – mis en musique depuis Miami.
Après des années d’agressions, des années de dénigrement, après des années de résistance de ce pays d’un peu plus de onze millions d’habitants face à la première puissance économique et militaire mondiale, à Cuba on dispose de peu de richesses irrigant la société de consommation mais on mange à sa faim, on étudie et on se soigne gratuitement, on vit dans une société en sécurité et solidaire.
Est-ce cela une « dictature » ?
Ce n’est pas à Cuba qu’on assassine les manifestants mais en Colombie en ce moment.
Ce n’est pas à Cuba que la se termine par des meurtres commis par des policiers, mais aux Etats-Unis. Ce n’est pas à Cuba que des enfants crient famine et dorment dans la rue mais au Pérou.
Voici un pays du Tiers monde où l’espérance de vie s’élève à 78 ans, où tous les enfants vont gratuitement à l’école, les étudiants à l’université. Un petit pays par la taille capable de produire des universitaires de talent, des médecins et des chercheurs parmi les meilleurs au monde, des sportifs raflant les médailles d’or, des artistes, des créateurs. Un pays qui malgré restrictions et difficultés en tous genres réussit à fabriquer son propre vaccin contre le Covid19.
Un pays qui depuis plus de 60 ans doit affronter le terrorisme, le blocus visant à étrangler son économie. Un pays qui chaque jour doit subir des calomnies à la pelle.
Pour dénigrer la révolution cubaine, la propagande US servilement relayée en Europe évoque les « libertés » et « les droits de l’homme ».
A Cuba, la torture n’a jamais été utilisée. On tranchait les mains des poètes à Santiago du Chili, pas à la Havane. Ce n’est pas à Cuba qu’on réprime actuellement les minorités mais au Chili.
Les prisonniers étaient largués en mer depuis des hélicoptères en Argentine, pas à Cuba.
Les opposants au gouvernement ne sont pas assassinés dans les rues de La Havane mais au Honduras, au Paraguay sous protection des Etats-Unis et de l’Union européenne.
Ce n’est pas à Cuba mais au Brésil que le président fasciste organise la chasse aux démocrates dans les universités, menace les populations indiennes et qualifie de « terroristes » les paysans sans terre en lutte contre les grands propriétaires.
Quant aux prisonniers soit disant « politiques », liés et subventionnés par la CIA et ses satellites, ils se comptent en quelques dizaines à Cuba alors que les victimes de la justice raciste yankee croupissent souvent depuis des dizaines d’années dans les prisons nord-américaines.
Dans la mémoire de millions d’hommes et de femmes d’Amérique latine et du Tiers monde, Cuba reste un exemple des temps modernes.
Alors que les ennemis de la révolution tentent une fois encore un sale coup, Cuba doit pouvoir compter sur notre soutien, notre solidarité, notre amitié.
José Fort