Comment expliquer les résultats des sportifs cubains venant d’un « régime », d’une « dictature » qui, malgré la pandémie et le blocus yankee, accumulent des médailles à Tokyo? Un « régime » - dans cette région du monde ou misère et violences sont un lot commun– assurant une espérance de vie dépassant les 78 ans, l’alphabétisation à 98% de la population, préservant la sécurité pas seulement sanitaire et l’accès à la Culture dans toutes ses dimensions ?
J’entends ici et là, des conseils directs ou sous entendus adressés aux Cubains : en substance « changer ».
Fidel Castro avait, il y a des années, déclaré qu’une révolution ayant pour ambition de se développer devait en permanence écouter et s’adapter. C’est ce que font les dirigeants cubains. Mais, ils tentent de le faire le couteau yankee sous la gorge alors que les « experts », « observateurs », ou encore journalistes aux profils tiédasses, de gauche comme de droite, s’en tiennent aux discours répétés à n’en plus finir au nom de « l’objectivité », celle qui en fin de compte participe consciemment ou pas aux opérations de Washington, de Miami et des officines US.
Reste l’essentiel. Cuba brille à Tokyo, résiste à un blocus qu’aucune autre nation n’aurait supporté depuis plus de 60 ans et que Trump et le « démocrate » Biden ont encore et encore amplifié.
La solidarité avec la Grande Ile ne doit pas manquer à ce peuple digne et courageux.
José Fort