Source: site d'Apt la Rouge
Un buzz de plus, mais rentrons dans le jeu du Rastignac des temps modernes. L’abondance c’est terminée a-t-il martialement asséné. Les médias se sont immédiatement emparés du mot présidentiel pour en faire des tonnes et évacuer l’essentiel.
Qu’est-ce que l’abondance ?
Dans le dictionnaire des sciences économiques et sociales on définit comme suit l’abondance : « Etat durable d’équilibre entre les besoins et les biens destinés à les satisfaire. »
Dans les dictionnaires du langage courant la définition varie : « En grande quantité, à foison. »
La fin de l’abondance et après ?
Si l’on suit la première définition, tout à fait louable, force est de constater qu’elle ne résiste pas à la dure réalité de la vie, car si les rayons des grandes surfaces regorgent de produits, nombre de nos concitoyens n’y ont pas accès et doivent aller se ravitailler au Restos du cœur, au Secours Populaire…etc. Si l’équilibre existe dans les chiffres, il n’existe pas dans la réalité.
Certes il y a des produits à foison, certains y ont accès, d’autres pas…..les surplus sont soit jetés à la benne à ordures soit distribués aux associations caritatives.
Ne serait-il pas judicieux d’assurer l’emploi et la formation à tous les citoyens afin qu’ils vivent dignement de leur travail, ne serait-il pas judicieux d’éviter la surproduction en ces temps d’errance climatique, ne serait-il pas judicieux d’ouvrir la voie à une autre société, l’actuelle nous conduisant au cataclysme.
Oui, le capitalisme n’est bon ni pour l’humanité et encore moins pour la planète. Son avatar, le néolibéralisme n’en est que plus horrible.
Roland Zanganelli