Présentation du comité de soutien à la liste "À gauche, vraiment!": un beau succès

63 personnes ont assisté, samedi 12 juin, à la présentation du comité de soutien  de la liste "À gauche,  vraiment!" à l'Espace Jeunesse de Pernes.
63 personnes dans une salle qui, ce soir là , pouvait en accueillir 65, protocole sanitaire oblige ce n'est pas si mal.  D'autant plus que deux sièges, réservés pour les envoyés du Dauphiné et de France 3 Vaucluse  sont restées vides, allez savoir pourquoi......
 

Il est vrai que dans ce canton où "on nous cache tout, on nous dit rien" l'électeur a peu de chance d'entendre parler d'un candidat du RN qui fait de la répression son fer de lance mais est incroyablement laxiste dans le conseil municipal où il siège, sans y trouver rien à redire, au côté d'un  adjoint  condamné pour violence sur mineur! Peu de chance aussi qu'on lui explique qu'une liste  de large rassemblement à gauche aurait sans doute vu le jour, si le Conseiller sortant (PS), Max Raspail, n'avait  choisi de partir avec Myriam Silem dont  le militantisme à la  République en Marche est  un des grands non-dits de la campagne.
 

Oui elle était intéressante et éclairante cette réunion que Roger Martin, président du comité de soutien, a ouverte par une brève intervention que nous publions dans un article à part 
Après la projection du clip de campagne, les 3 candidats présents (Manon Benavent, retenue, n'avait malheureusement pu participer à cette soirée) ont livré les 54 premiers noms de leur comité de soutien. 
Comité composé de personnes ayant pour certaines des responsabilités électives, syndicales ou associatives, et pour d'autres pas,  mais  qui partagent toutes le même désir de voir cette liste d'actifs, engagés et intègres, donner à notre canton une orientation à gauche, vraiment.  

Venus des quatre coins de notre très vaste  circonscription,  ces soutiens apportent un encouragement inestimable aux candidats, ils confèrent aussi à la liste   le  devoir de représenter et de respecter leur grande diversité d'engagements  politiques au sein de la gauche.  Cette responsabilité de respecter   chacun la comprend et la partage,   conscient que ce n'est que tous ensemble que nous gagnerons.  

Les candidats sont ensuite intervenus pour parler brièvement de sujets qui leur tiennent particulièrement  à cœur. 
 

Pour Bruno Verdi :

• Faire réellement de la politique autrement en s'appuyant notamment sur  la charte de l'association Anticor, qui  vise à la moralisation de la vie politique et  en favorisant l'intervention des citoyens dans la gestion départementale.
•  Défendre les services publics de proximité,  par exemple :  garder les postes ouvertes dans nos villages  et  favoriser la création d'un EHPAD public dans notre canton.
• Défendre les agents des services publics départementaux qui ont été en première ligne dans la crise sanitaire mais qui voient aujourd'hui leur statut remis en cause.

Pour Myriam Macaire :

• Exiger de l'État les moyens pour que le Conseil départemental puisse exercer ses missions, notamment de solidarité, même si la politique de  Macron fait tout pour l’en empêcher
• Mettre  vraiment en application les principes républicains dans l'action publique du département, lutter contre le racisme et  promouvoir une égalité réelle femmes-hommes
• Mettre la défense de l'environnement comme principe guidant toutes les actions du Conseil départemental, de la mise à disposition d'un repas de qualité pour chaque enfant des collèges,  au contournement des villes et villages par les camions.

Pour Olivier Safon :

• Aider  la petite  paysannerie, à  tirer une juste rétribution de son travail , en faisant en sorte  que le Conseil départemental, promeuve les circuits courts  et  la vente à la ferme, pour l’aider à résister à la pression de la grande distribution. 
• Valoriser notre forêt, qui couvre 40% du Vaucluse en faisant jouer au département, le  rôle de maître d'œuvre d'une filière bois   bonne pour l'emploi, l'écologie et la prévention des incendies de forêt.

Nous avons tous regretté de ne pouvoir entendre Manon Benavent, retenue par un impératif familial, parler des difficultés des jeunes couples à s'installer et du rôle que le département pourrait jouer pour qu'ils  trouvent des logements à des prix abordables. Heureusement, son plaidoyer, dans le clip,  pour la formation et l'expérimentation du RSA-jeune   nous avait fait partager l’essentiel de son message.

La parole a ensuite circulé dans la salle pour recueillir remarques et questions. Des sujets aussi divers que l'installation des jeunes agriculteurs, l'amélioration de l'accueil des mineurs isolés,  la revalorisation de l'APA, l'action en faveur des associations et de l'éducation populaire furent tour à tour évoqués. Parfois les candidats donnaient leur avis, parfois ils prenaient note. Car pour la liste "A gauche vraiment!"  un  candidat ce n'est pas  celui qui sait tout et promet tout, c’est un militant qui, élu, fera  en sorte que chacun soit informé, puisse s’exprimer et être écouté   et  qu'ensemble ensuite on puisse décider.
Faire de la politique autrement c'est aussi ça!

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Ils soutiennent la liste "À gauche, vraiment!"

Françoise Alex, Pierre Alex, Jocelyne Astier, Émile Benavent, Jean-jacques Blache, Nicole Briend, Brigitte Calame, Béatrice Charollois, Mireille Cunty, Jean Cunty, Claude Dade-Brenjot, Frank Dorat, Olivier Duplan, Jocelyne Eve, Jean-Pascal Farel, Samuel Farel, André Filloz, Elisabeth Fiedlander, Maryse Gachon, Roger Gachon, Françoise Gaffiero, Jean-Claude Gravière, Julien Guérin, Xavier Guesdon, Djamila Gueze, Thierry Gueze, Pascale Guinamant, Sébastien Hugue, Robert Igoulen, Michel Jouve, Noël Lucia, Marcelle Macaire, Frédéric Marcénat, Roger Martin, Jean-Claude Marx, Simone Merchat, Louise Meyer, André Meyer, Bruno Mimouni, Enric Miralles, Gisèle Pages, Claude Pages, Michel Persichino, Jean-Pierre Peyron, Louisa Pierre, Éliane Roche, Yves Roche, Yasmine Sefrany, Mireille Terraza, Jacques Terraza, Hugo Vareltzis, Théo Vareltzis, Manon Zanganelli, Roland Zanganelli.

La liste est par ailleurs soutenue par le PCF et des personnalités à l'engagement départemental ou national comme le docteur Bernard Senet, Jean-Alain Mazas ou  Gérard Filoche.

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