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Page Facebook de Thomas Portes le 4 aout 2019

On apprend ce soir que La France "condamne les interpellations", des manifestants d'opposition à Moscou. Jusque la d’accord.

Mais elle ajoute qu’elle condamne aussi « l'usage manifestement excessif de la force qui les a entourées ».

Avant de donner des leçons de maintien de l’ordre, il serait bon de balayer devant sa porte.

Il ne s’agit pas ici d’un quelconque soutien à la politique de Vladimir Poutine, simplement d’une question de décence.

Quand la police de son pays mutile, tue, jette un jeune dans la Loire, la moindre des choses c’est de ne pas faire de leçons aux autres.

En matière d’usage disproportionnée de la force la France s’y connaît. On parle de ses syndicalistes d’Air France, levés chez eux à 7h du matin; devant leurs enfants comme de véritables voyous pour une simple chemise arraché ? On parle des salariés de goodyear et continental ? On parle des gilets jaunes éborgnés et mutilés ? On parle d’Adma Traoré ? On parle de l’affaire de Tarnac ? De Rémi Fraisse ?

Pendant ce temps, la France autorise vient d’autoriser Google, qui a gagné 2 milliards d’€ en 2018 pour son activité en France, à payer 17 millions d’impôt, soit un taux de 0,85%. Bernard Tapie est libre; Christine Lagarde est condamnée mais dispensée de peine. Et que dire de Muriel Penicaud qui a spéculé sur 900 licenciements quand elle était chez Danone pour empocher plus d’un million d’euros.

La violence du maintien de l’ordre en France s’applique au peuple, aux syndicalistes, à celles et ceux qui résistent à l’ordre établit et refuse de voir leur pays brader aux multinationales.

Pour les délinquants en cols blancs c’est l’impunité totale !

Quand un pouvoir ne tient plus que grâce à la matraque de sa police, il ne lui reste plus beaucoup d’heures.

Thomas Portes

Porte-parole du PCF82,  syndicaliste CGT-Cheminot,

Tag(s) : #TRIBUNE LIBRE
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